Aude : l’épicière

Aude : l’épicière

18/03/2025

Danièle-Nicole : Tu es la gérante de l’épicerie day by day située à Lyon 6. Tu es épicière ! Est-ce un métier que tu as toujours envisagé de faire ?

Aude : Absolument pas! J’étais autrefois éducatrice spécialisée. L’idée est venue à un moment où je voulais changer de travail tout en exerçant un métier qui ait du sens. À cette époque, grâce à des amies engagées dans la réduction des déchets, j’ai commencé à acheter en vrac. Et en mettant les pieds dans un day by day, j’ai imaginé ouvrir ma propre épicerie. J’ai tout de suite accroché avec le concept, les valeurs de l’enseigne, et le fait que ce soit une franchise car, je ne me serais pas sentie capable, de me lancer seule.

Que savais-tu sur ce métier avant de suivre une formation pour l’exercer ?

Pas grand-chose ! Ce n’était pas le métier d’épicier en lui-même qui me faisait peur, mais plutôt la vie d’entrepreneur. Du jour au lendemain, il fallait gérer une multitude d’aspects : commandes, administratif, marketing, management, et même bricolage pour aménager et réparer à moindre coût !

Tu as quatre années d’expérience. Comment s’est passée ta première année ? Que retiens-tu de tes débuts ?

Comme je le disais, j’ai dû apprendre sur le tas de nombreux métiers avec de nouveaux outils et logiciels. J’étais débordée ! Chaque étape me demandait énormément de temps et de concentration. Aujourd’hui, je gère les choses beaucoup plus rapidement et sereinement. Heureusement, car l’activité a beaucoup augmenté!

Quelles belles découvertes as-tu faites sur ton métier, que tu ne soupçonnais pas avant d’ouvrir ton épicerie ?

La relation client dans un commerce de proximité! Même en tant que cliente, je ne connaissais pas cette dimension, car je faisais mes courses dans des endroits plus impersonnels. Aujourd’hui, j’adore ces échanges avec mes clients, et je pense que c’est une vraie valeur ajoutée, aussi bien pour eux que pour moi.

J’ai eu l’occasion de t’observer travailler durant deux semaines. Avec les habitués, tu discutais des produits et de leurs derniers achats. Avec les nouveaux clients tu expliquais comment se servir dans l’épicerie, et tu leur présentais tes valeurs ainsi que tes engagements. La vente-conseil est-elle indispensable dans une épicerie en vrac ?

Oh oui ! C’est notre plus-value. Un commerce de proximité, c’est avant tout un lieu où l’on accompagne les clients. Certains découvrent le vrac et ont besoin d’être guidés. D’autres reviennent avec des questions sur les produits. Et puis, il faut aussi veiller à ce que les bacs soient toujours pleins et aider les clients à se servir.

Comment se passe le réemploi chez day by day ?

Nous privilégions toujours le vrac mais certains produits, ne sont pas adaptés pour des raisons d’hygiène ou de conservation. Dans ce cas, nous les proposons en contenants consignés. Le client paie 50 centimes en plus, qu’il récupère en nous ramenant le contenant vide. La majorité de mes fournisseurs sont engagés dans le réemploi. Pour ceux qui sont trop éloignés, nous lavons nous-mêmes les contenants et les remettons en circulation dans notre bac de dons, destiné aux clients qui viennent sans contenant.

Depuis deux ans, tu embauches des étudiants en alternance. Actuellement, tu es épaulée par Typhaine et Mélissa. Leur soutien allège ta charge de travail. Y a-t-il néanmoins d’autres défis auxquels tu fais face pour exceller dans ton travail ?

J’en profite pour remercier chaleureusement toutes les alternantes passées par l’épicerie, ainsi que Mélissa et Typhaine, qui m’aident énormément au quotidien. Mon principal défi reste de faire progresser l’épicerie, car mon chiffre d’affaires ne me permet pas encore d’en vivre correctement. Je dois donc continuellement me renouveler, proposer de nouveaux produits et faire connaître l’épicerie pour attirer plus de clients.

Au sein de la boutique, il y a plein de conseils affichés sur le gaspillage alimentaire et les bénéfices du vrac. Quels conseils peux-tu nous donner pour conclure cette interview ?

Acheter en vrac doit rester un plaisir ! Il ne faut pas chercher à tout changer du jour au lendemain. Certaines personnes commencent simplement par mieux trier leurs déchets, ce qui est déjà une belle démarche. Mais avec le vrac, on ne se pose même plus la question du recyclage : moins de déchets, c’est mieux que des déchets à recycler.

Pour éviter le gaspillage alimentaire, il faut apprendre à acheter la juste quantité. Dans l’épicerie, les étiquettes et balances sont là pour aider à doser au plus juste et limiter le gaspillage. Car au final, jeter de la nourriture gaspille bien plus de ressources, qu’un simple emballage !

Fondu au noir : le distributeur de films

L’interview de la semaine

06/11/2024

Fondu au noir : Le distributeur de films

Le distributeur ou la distributrice de films est un intermédiaire entre les producteurs de films et les diffuseurs : salles de cinéma, chaînes de télévision, sites internet. Après la production d’un film, les producteurs lui confient la mission d’assurer la commercialisation et la diffusion du film dans les différents circuits d’exploitation. Monsieur « Fondu au noir » a été distributeur de films il y a plus d’une dizaine d’années. Son métier, il l’a vu évoluer. Le cinéma, il l’a vu se développer. Découvrez son histoire, dans l’interview de cette semaine.

FONDU AU NOIR

Son histoire et son métier

Fondu au noir : J’ai 75 ans et je vais vous raconter comment j’en suis arrivé à mon métier de distributeur de films. Déjà tout petit, tout gamin, mes parents aimaient énormément le cinéma. À l’époque il y avait très peu de personnes qui avaient la télévision. Quand il y en avait une elle était en noir et blanc, et il n’y avait qu’une seule chaîne. Le cinéma en famille, c’était la sortie! On mettait nos habits du dimanche et on allait au cinéma.

Danièle-Nicole : En grandissant, avez-vous continué à aller au cinéma une fois par semaine?

Non j’ai commencé à y aller plus souvent, deux fois par semaine. J’y allais le jeudi en matinée parce qu’il n’y avait pas école le jeudi à l’époque. J’y allais ensuite le dimanche après-midi ou en matinée.

Qu’appréciez-vous particulièrement au cinéma?

Tout! Tout me plaisait! J’allais de plus en plus au cinéma et cela m’a permis d’acquérir une culture cinématographique. Quand je regardais un film je retenais la musique, le nom du réalisateur, des acteurs principaux. J’ai une mémoire fantastique. Quand on aime quelque chose, on retient d’autant plus.

Vous avez été distributeur de films. Avez-vous fait des études de cinéma?

Non pas du tout. J’ai eu un bac+2 et j’étais très bon en français. J’aimais écrire, j’avais de l’imagination. Après mes études je suis allé à l’armée et c’est à mon retour que je me suis mis à travailler.

Avez-vous directement travaillé en tant que distributeur de films dès votre retour de l’armée?

Oui directement car il y avait des gens qui voulaient monter une agence de distribution de cinéma à Lyon. C’était la Warner Bros dont le siège était à Londres.

Sans formation préalable dans le domaine, comment êtes-vous parvenu à vous faire embaucher?

Ils ont sollicité des directeurs de cinéma pour trouver une personne passionnée de cinéma car c’était la condition sine qua non. Ils me connaissaient puisqu’ils me donnaient de temps en temps des places gratuites, des exonérés. Sans le savoir, ils m’avaient surnommé Fondu au noir. Le fondu au noir est une technique au cinéma où l’écran noircit progressivement jusqu’à ce que l’écran devienne tout noir. Les directeurs sont donc venus me chercher chez moi. Après avoir discuté une heure avec eux, ils m’ont dit que c’était moi qu’ils voulaient.

Est-ce qu’ils vous ont formé par la suite?

Oui ils m’ont formé. Je connaissais la moitié des choses. Je savais ce qu’était une affiche, 1m sur 1m60, des photos d’exploitation, des dossiers de presse.

Avez-vous travaillé pour la même agence durant toute votre carrière?

Non j’ai eu à changer d’agence. J’étais à la Warner et après je suis passé à Columbia. C’était le jeu des chaises musicales. Quand je quittais mon poste un autre prenait ma place et moi, je prenais la sienne. C’était un milieu fermé, cloisonné. Il n’y avait même pas le métier de distributeur de films dans les offres d’emploi publiées dans les journaux ou à l’ANPE devenue aujourd’hui France Travail.

Comment se déroulait la distribution d’un film?

Je louais le film aux salles de cinéma, je ne le vendais pas. Les films étaient vendus dans un package qui comprenait un très bon film, deux films moyens et deux navets, deux mauvais films.

Savez-vous si la distribution des films se déroule toujours de la sorte?

Tout a changé! Tout se passe maintenant par internet alors qu’à mon époque on utilisait encore le minitel. Les salles de cinéma payent les agences de distribution qui leur envoient un code en ligne. Elles ont accès au film pour une durée limitée, durant la durée de location.

Y a-t-il quelque chose que vous déplorez en repensant à la manière dont s’exerçait autrefois, votre métier de distributeur de films?

Oui il y a ce contact avec les exploitants de cinéma qui n’existe plus. Les directeurs de gros cinémas et les petits exploitants indépendants aimaient discuter avec les distributeurs de films. Ils discutaient ensemble sur les films. Aujourd’hui c’est juste une transaction. Il n’y a plus ce côté passion. Le film est distribué et c’est tout! C’est maintenant le business. André Malraux avait raison avec sa célèbre phrase : Le cinéma est un art; et par ailleurs, c’est aussi une industrie.

Son regard sur le cinéma

Que représente le cinéma pour vous? Comment le définissez-vous?

Le cinéma c’est un fauteuil, un écran, et terminé!

De nos jours les cinémas innovent que ça soit au niveau des sièges, du son ou de l’image. Que pensez-vous de ces différentes améliorations pour une meilleure immersion du spectateur?

J’ai essayé et pour moi ce n’est pas du cinéma! Vous avez la 4DX que j’ai essayée une fois et c’est lamentable! Vous êtes assis sur votre siège et si dans la scène il y a du vent, vous sentez le vent avec les tuyaux de votre siège. Si c’est de l’eau, vous en recevez en plein visage. En plus quand ça bouge, votre siège bouge. Les gamins adorent ça mais pour moi, ce n’est pas le cinéma.

Regrettez-vous le cinéma d’autrefois? Quels sont les changements que vous déplorez?

Je trouve le cinéma maintenant assez vulgaire; aussi bien dans les scènes que dans les paroles. Les films manquent aussi de crédibilité. Le type reçoit 20 coups de pied et 20 coups de poings mais il reste debout comme s’il n’avait rien reçu.

Au niveau du son et de l’image, quels changements notoires pouvez-vous souligner ?

Il y a une nette amélioration de la qualité de l’image et du son. Tout ce qui est technique a évolué. Personnellement je trouve que le numérique a maintenant des teintes un peu grises; c’est pas flashant. À l’époque du technicolor les teintes étaient meilleures! Là tout est pastel; c’est fade.

Vous êtes cinéphile. Quels sont vos genres de films préférés et quel est votre film préféré?

Moi j’aime les films qui parlent de cinéma, qui en font la critique ou l’éloge. Mon film préféré c’est Sunset Boulevard, en français Boulevard du Crépuscule. C’est un film de Billy Wilder. Il y a un moment où un réalisateur demande à Gloria Swanson qui joue le rôle d’une actrice tombée dans l’oubli, pourquoi elle ne tourne plus. Sa réponse est cette phrase mythique : Je suis une grande, ce sont les films qui sont devenus petits.

Le perchiste

Le perchiste

05/02/2024


LE PERCHISTE

Le perchiste, la perchiste, le perchman, la perchman, l’assistant son, l’assistante son.

Six appellations, une vocation.

Ils exercent tous, le même métier!

Sur un plateau de tournage, sur une scène, dans un studio d’enregistrement, le perchiste à l’aide d’une perche réglable déplace le microphone au-dessus des personnes qui parlent ou dialoguent.

Il place sa perche minutieusement et silencieusement pour ne pas qu’elle paraisse dans le cadre. Il prend aussi autant de précaution pour éviter que l’ombre de sa perche se retrouve dans le champ.

Le perchman travaille sous la responsabilité de l’ingénieur de son ou sous la direction du chef opérateur. 

PERCHMAN – ASSISTANT SON

Le perchman-assistant son prépare tout le matériel de sonorisation : micros, table de montage et de mixage, microphones, pupitre de la région son…

Il vérifie leur fonctionnement avant d’effectuer les réglages selon les recommandations qu’il a reçues de l’ingénieur du son ou du chef opérateur.

CLARTIE n°5 : Mangeur professionnel

 

L’article de la semaine

19/09/2022

Mangeur professionnel

Aux États-Unis il existe le métier de mangeur professionnel. En quoi consiste-t-il ? Que fait un mangeur professionnel?

Danièle-Nicole

Arnaud : Mangeur professionnel ! Il vérifie le goût est la cuisson des plats. Il voit aussi si ce sont des plats faciles à digérer ou qui alourdissent.

Kennita : Les mangeurs professionnels sont des gens qui vont au restaurant. Ils visitent les restaurants et donnent ensuite leurs avis sur Instagram par exemple.

Moïse : Je crois que les mangeurs professionnels sont des gens qui participent à des concours de gourmandise.

Gédéon : C’est une personne qui mange et qui va après dire aux gens ce qu’elle a mangé et où elle a mangé; comme ça ils vont aussi aller manger là-bas.

LE MANGEUR PROFESSIONNEL

Le mangeur professionnel n’est pas un goûteur qui se contente d’une petite quantité de nourriture pour découvrir le goût ou la texture du produit qui lui est présenté.

Le mangeur professionnel ou mangeur de l’extrême n’est pas un critique gastronomique. Il n’évalue pas la qualité de ce qu’il consomme, il ne rédige aucun article, pour relater son expérience dans un restaurant.

Que fait-il l alors ?

Adepte des concours de nourriture, le mangeur professionnel doit ingurgiter une quantité importante de nourriture en un temps record pour être récompensé et rémunéré.

CONCOURS US RÉGLEMENTÉS

 Aux États-Unis, les concours alimentaires ouverts aux professionnels et amateurs sont réglementés par la fédération appelée en anglais International Federation of Competitive Eating. Cette fédération qui a fixé l’âge minimum de participation à 18 ans, impose aux organisateurs d’éliminer les participants qui vomissent et d’avoir une équipe de secours médical sur les lieux du concours. 

ÇA VOUS DIT ?

Le plus gros mangeur de melons, d’huîtres, de hot-dogs, de riz, d’œufs durs, de mayonnaise… Il y en a pour tous les goûts et à toutes les sauces ! Seriez-vous prêt à participer à un concours sur un plat que vous raffolez ?

Q2R LJQD (4) – Métiers B

Quiz de la rubrique Le Job Qui Dja

21/07/2022


Quiz de 05 questions sur Les métiers commençant par la lettre B

Question 1 : Quel est le nom du professionnel spécialiste du rasage et de la taille de la barbe ?

Question 2 : Il prend soin du troupeau de moutons.  C’est le B _ _ _ _ _ ?

Question 3 : Vrai ou faux ? Le bobinier travaille dans l’industrie du textile.

Question 4 : Peux-tu compléter cette phrase? Le bot _ _ _ _ est un artisan qui fait des chaussures sur mesure.

Question 5 : Comment appelle-t-on le spécialiste de la botanique ?

Q2R LJQD (3) – Métiers A

Quiz de la rubrique Le Job Qui Dja

13/07/2022

Quiz sur les métiers commençant par la lettre A

1. L’accouveur travaille dans le domaine de de l’élevage ou l’aviation ?

2. Vrai ou faux? Le métier d’acheteur, le métier d’acheteuse existe.

3. Comment appelle-t-on le médecin spécialiste des allergies?

4. L’apiculteur élève des ab_ _ _ _ _ _ ?

5. Que tire l’artificier ?

6. L’as _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ installe les ascenseurs.*Petit indice : C’est un mot de 12 lettres

Q2R LJQD (2) – Métiers N

QUIZZ de la rubrique Le Job Qui Dja

14/06/2022


Quiz de 05 questions sur Les métiers commençant par la lettre N

1. Complète ce nom de métier composé de 7 lettres

NOTA_ _ _

2. Vrai ou faux? Le netsurfeur est un maître-nageur, spécialisé dans le surf.

3.  Le néphrologue est un médecin spécialistes maladies liées aux nerfs ou aux reins ?

4. Que rédige le nécrologue ?

5. Vrai ou faux? Le nivoculteur a pour mission principale d’assurer la production de la neige artificielle

Q2R LJQD (1) – Métiers M

Quiz de la rubrique Le Job Qui Dja

13/06/2022


Quiz de 05 questions sur Les métiers commençant par la lettre M

  1. Quel métier dans le bâtiment commençant par MA, désigne un travailleur qui exerce sur des chantiers, auprès d’ouvriers spécialisés ?
  2. Comment appelle-t-on une femme qui exerce le métier de MONITEUR ?
  3. Quelle est l’autre appellation de l’éducateur sportif des activités de natation?
  4. Vrai ou faux ? Le maroquinier travaille le cuir.
  5. Vrai ou faux? Le merchandiser et le marchandiseur n’exercent pas le même métier.

Interprète de conférence & artiste voix off

L’interview de la semaine

04/05/2021

INWERTIVE n°4 : Interprète de conférence et artiste voix off

Les réponses de Paul aux questions ci-dessous sont à découvrir, dans cette vidéo.

1) On te fait fréquemment des compliments sur ta voix. Est-ce que cela t’a incité à faire un métier où ta voix serait l’un de tes instruments de travail ?

2) Tu fais de la traduction écrite et orale; et tu as une préférence pour la traduction orale. Penses-tu que le fait que tu fasses aussi de la voix off a contribué à ce que tu aies cette préférence pour l’oral ?

3) Quelles sont pour toi les retombées positives de tes compétences en voix off, sur ton métier d’interprète de conférence ?

4) Tu as dernièrement interprété une réunion du portugais à l’anglais. Comment t’es-tu préparé pour cette mission de travail? Est-ce par exemple en révisant le vocabulaire sur le thème de la conférence?

5) T’est-il déjà arrivé en plein traduction d’adopter une intonation de voix off? Et au quotidien, cela t’est-il déjà arrivé?

6) Tu parles français, anglais, et portugais. Fais-tu des voix off dans ces trois longues? As-tu plus de facilité à faire des voix off en français parce que c’est ta langue maternelle ?

7) Comment peux-tu décrire ta voix? T’a-t-on déjà demandé de la décrire lors d’un entretien d’embauche ?

8) Ça fait combien de temps que tu fais de la voix off? As-tu l’impression que ta voix a changé au fil des années, mais si tu as déjà passé le cap de la voix qui mue à l’adolescence?

9) Est-ce qu’il t’arrive de faire des exercices vocaux pour entretenir ta voix ou pour améliorer ta manière de prononcer ?

10) Une personne intéresséentéressé par la voix off peut hésiter à faire carrière dans ce domaine, parce qu’elle se dit qu’elle n’a pas une belle voix comparée à des voix off qu’elle a pour références. Faut-il avoir une voix particulière pour être une voix off? Que pensais-tu de ta voix avant de te lancer dans la voix off?

11) Quand on apprend à lire, on fait attention à la ponctuation. On baisse d’un ton quand il y a une virgule, on hausse le tont quand il y a un point d’interrogation. C’est un peu simpliste comme exemple mais je vont venir cette question.

Est-ce que pour un enregistrement de voix off, la ponctuation lors de la lecture du texte, doit être respectée de la même manière qu’une simple lecture ? Les intonations diffèrent-elles ?

12) Tu es artiste voix off et interprète de conférence. Lequel de ces deux métiers préfères-tu ?

Médecin (JMCM)

Médecin

17/12/2020

Interview de la série J’aime ce métier (JMCM)


Mon Job d’hier, d’aujourd’hui, ou de demain !


Vendeur de friperie

Le vendeur de friperie

27/08/2020

Le vendeur de friperie que j’ai rencontré aujourd’hui est un ancien routier. L’idée de devenir vendeur de friperie lui est venue après avoir vu un vendeur de friperie sur un marché.

En voyant ce vendeur de friperie très à l’aise, entouré de nombreux clients, il s’est dit que ce dernier était vraiment libre; et pour avoir ce sentiment de liberté, il a décidé d’abandonner le camion pour le marché.

J’avais vraiment besoin de liberté. Chauffeur poids-lourd, on est libre aussi! On est seul mais après, on a des comptes à rendre après des heures de conduite.

  • De chauffeur poids-lourd, seul dans votre camion; de ce métier si peu relationnel, vous êtes passé à un métier très relationnel. Il est toutefois possible que vous étiez dans ce métier tout en ayant un bon relationnel dans un cadre extra-professionnel. Quand vous vous êtes lancé sur le marché, comment ça s’est passé au niveau relationnel? Étiez-vous à l’aise dès vos premières ventes?

Non pas du tout! J’étais un peu timide mais après, je me suis habitué!

  • Aujourd’hui combien d’années d’expérience avez-vous? Cela fait combien de temps que vous vendez au marché?

Depuis 1989, ça va faire 31 ans.

  • 31 ans d’expérience uniquement sur ce marché ?

Non j’ai été sur de nombreux marchés.

  • Étant donné que vous avez fait de nombreux marchés, y en a-t-il un que vous avez préféré ?

Il y a un qui me plaisait pas mal ! C’était à Nantes, ça bougeait beaucoup!

  • Qu’est-ce qui vous plaît dans la vente sur le marché ? En quoi diffère-t-elle d’une vente en magasin d’après vous ?

L’ambiance. Il y a plus d’ambiance au marché, plus d’ambiance à l’extérieur.


Mon Job d’hier, d’aujourd’hui, ou de demain !


Vendeuse de sacs

Vendeuse de sacs

26/08/2020

J’ai baigné dans les marchés.

  • Depuis combien de temps vendez-vous au marché ?

Depuis 1999

  • Vendez-vous uniquement sur ce marché ?

Non sur tous les marchés d’Indre-et-Loire.

  • Qu’est-ce qui vous plaît le plus au marché?

Le contact avec les gens.

  • Pensez-vous que ça aurait été différent si vous vendiez dans une boutique ?

Ce n’est pas la même chose! Les gens prennent le temps de parler sur un marché ; ce qui n’est pas le cas dans une boutique.

  • Vous souvenez-vous de la première fois que vous avez vendu au marché ?

J’ai vendu il y a longtemps parce que mes parents faisaient déjà les marchés. Il fallait tout le temps rester sur les marchés. J’ai baigné dans les marchés. J’ai 46 ans, on va dire qu’il y a 45 ans que je suis sur les marchés.


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Vendeurs de meubles : Style Louis-Philippe

Vendeurs de meubles

Style Louis-Philippe

26/08/2020

  • Bonjour Monsieur!

Bonjour!

  • Depuis combien de temps vendez-vous sur le marché?

Ça va faire cinq ans au mois de septembre.

  • Cinq ans sur ce marché ?

Non pas du tout! C’est la première fois que je suis sur ce marché.

  • Sur quel(s) autre(s) marché(s) avez-vous déjà vendu?

Moi je suis de Paris. J’ai vendu sur tous les marchés de la capitale.

  • Qu’est-ce qui vous plaît au marché? En quoi d’après vous, une vente au marché est différente d’une vente dans un espace clos ?

C’est plus convivial, ça fait plus marché, ça fait moins industries de ventes rapides.  Là, on a le temps de discuter avec les personnes, avec les clients. C’est beaucoup mieux!

  • Avez-vous déjà eu une petite expérience de vente dans un magasin ou un autre espace clos?

Non jamais! J’ai toujours été sur les marchés.

  • Vous vendez des meubles. Là par exemple devant nous il est écrit, « Table style Louis-Philippe ». C’est quoi le style Louis-Philippe ?

C’est à l’époque de Louis-Philippe. Toutes les tables étaient poncées aux bords, avec les pieds tournés en queue. La fabrication était faite à la main dans les Vosges.

C’est très rare de trouver ça sur les marchés. En magasins, vous n’en trouverez pas non plus!

Après avoir fini ma petite interview avec ce vendeur de meubles, j’ai constaté qu’il y avait un autre étal avec des meubles du même style, celui de Louis-Philippe. Je suis allée à la rencontre de ce vendeur et il m’a dit, qu’il travaillait avec le vendeur que je venais, d’interviewer. 

J’avais donc la possibilité d’enrichir mon interview en interrogeant un autre vendeur qui vendait les mêmes articles. Quelle superbe opportunité! Inutile de vous dire, que je l’ai saisie !

  • Il y a la secrétaire en style Louis-Philippe, il y a la table aussi. C’est un style que vous semblez affectionner. Qu’est-ce qui vous plaît dans le style Louis-Philippe?

– C’est la façon dont c’est travailler; les corniches et même les côtés.

C’est un style même si c’est de l’ancien, qui peut se marier avec le moderne. Les gens achètent des tables et des meubles mais il leur arrive de les repeindre en blanc cassé. Ça c’est bien!

Avec le style Henri II ou Henri III par contre, comme c’est encore plus travaillé que ça, même repeint, ça restera encore très ancien.

LE STYLE LOUIS-PHILIPPE

Le style Louis -Philippe est un style mobilier qui a été créé au cours du règne du roi Louis-Philippe 1er.

Le nom de ce style mobilier porte certes son nom, mais Louis-Philippe 1er, dernier roi à avoir régné en France, n’en demeure pas pour autant l’initiateur. Son nom a été associé à ce style parce qu’il était très en vogue, à l’époque de son règne.

Il existe toutes sortes d’articles en style Louis-Philippe : des chaises, des tables, des secrétaires, des consoles, des  bibliothèques, et même des miroirs!

LES MIROIRS

STYLE LOUIS-PHILIPPE

Les miroirs dits miroirs style Louis-Philippe, sont des miroirs dont l’encadrement relève du style Louis-Philippe.

Le cadre a généralement des coins arrondis et des motifs de fleurs ou de végétaux.

Pour plus d’informations sur ce style mobilier qui a précédé le style Napoléon III, faites des recherches !


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