Des interviews, des quiz, des articles sur l'interview et autres thématiques
FRUTTI
FRUTTI, nom italien, se traduit en français par FRUITS. Cette émission porte ce nom parce que dans tous ces numéros, les sujets n’auront pour thème que les fruits.
Un fruit exotique savouré dans un pays tropical. Un fruit tropical dégusté loin des Tropiques.
Un fruit exotique et tropical… est-ce possible ?
Le fruit tropical est un fruit cultivé dans les zones équatoriales et dans les régions tropicales. Les régions tropicales se situent entre le tropique du Cancer et le tropique du Capricorne, ou à proximité des deux tropiques. Importé dans des pays qui n’ont pas de climat tropical, subtropical ou équatorial, le fruit tropical est qualifié de fruit exotique.
Fruits tropicaux les plus exportés
En 2020 la mangue, le mangoustan, la goyave, l’ananas, l’avocat et la papaye, étaient les fruits tropicaux les plus exportés, selon le rapport Major tropical fruits – Preliminary market results 2020, de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (ONUAA).
Est-il possible que des poivrons de couleur verte, jaune et rouge, poussent sur le même plant?
La réponse, vous l’aurez à la fin de l’article!
J’en viens maintenant à ce que je vous ai dit hier dans Ma Question FRUTTI. Je vais vous expliquer aujourd’hui la différence principale entre le poivron vert, le poivron jaune, et le poivron rouge.
Ces poivrons comme vous l’avez constaté, n’ont pas la même couleur. La différence principale, est donc la couleur! (rires). Qu’est-ce qui explique cette différence de couleur ? Le stade de maturation.
La couleur du poivron change progressivement, au fur et à mesure qu’il mûrit.
Le poivron vert devient jaune, puis orange avant d’être rouge. Par conséquent, sur un plant de poivrons, vous pouvez avoir des poivrons de différentes couleurs.
Danièle-Nicole : Comment utilises-tu les poivrons en cuisine?
Laeticia : J’utilise les poivrons généralement de la même manière. Je mets des poivrons quand je fais des pâtes pour mettre sur le riz gras, une pâte avec des légumes, des carottes. J’utilise aussi les poivrons quand je fais des sauces aux légumes. À part ces deux manières, je n’utilise pas le poivron.
Danièle-Nicole : Entre le poivron vert, jaune ou rouge, quel est celui que tu utilises le plus?
Laeticia : Dans nos marchés ici en Côte d’Ivoire c’est difficile de trouver le poivron jaune et rouge. Je ne pense pas avoir déjà vu un poivron jaune et rouge. Quand je vais au marché acheter du poivron, c’est toujours le vert que je trouve.
Comment utilisez-vous le poivron en cuisine?
Quelle est la principale différence entre le poivron vert, le poivron jaune et le poivron rouge ? Rendez-vous demain dans FRUTTI pour découvrir la réponse !
Peux-tu me présenter un fruit local que tu raffoles?
Bonjour Jhony! Peux-tu me présenter un fruit de chez toi en Haïti que tu raffoles?
Salut Nicole
Mw chwazi fwi sa a, mw pa konn si l bon pou ou. Li rele » Abriko »
Li pouse nan nan mwa Mas antre Avril, Nan sezon prentan .
Ou manje Abriko tankou mango. Lè li mi , ou kale l. Sa vle di, ou retire premye po a epi dezyem nan. Aprè, ou tranchel e manje chè a kou melon. Li dous e li gen anpil vitamin.
Salut Nicole. Je choisis ce fruit, je ne sais pas s’il te convient. Son nom est “Abricot”. Il pousse entre mars et avril, au printemps.
On le mange comme on mange une mangue. Tu l’épluches une fois qu’il est mûr. Ce qui signifie tu enlèves la première et la deuxième peau. Ensuite, tu le découpes et manges sa “chair” comme une pastèque. Il est sucré et rempli de vitamines.
Je n’avais jamais vu ce fruit. Je connaissais le nom de fruit abricot, je l’associais uniquement à ce fruit.
Il existe plusieurs variétés de pommes, de fraises, et d’abricots aussi!
L’abricot que m’a montré Johny ressemble à un abricot-pays, un fruit qui pousse principalement aux Antilles.
La PAPI Team regorge de correspondants d’horizons divers, à l’instar des sujets abordés dans PAPI.
Traiter une pluralité de sujets thématiques n’est vraiment pas chose évidente…
Une conversation, une image, un objet, un souvenir… Toutes ces choses font partie de la panoplie des éléments déclencheurs de mon inspiration pour le choix des sujets à traiter.
Le sujet que je suis sur le point d’aborder m’est venu en tête lorsque je me suis remémorée un fruit que j’aimais bien manger au Congo : Le tondolo.
C’est un fruit que je n’ai pas vu, que je n’ai pas mangé, depuis plus de 15 ans… C’est un fruit qui a fait la joie de mes papilles et je tiens à vous le présenter en quelques mots.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je tiens à remercier ma mère Andrée-Michèle qui a eu à prendre des photos pour mon article. Je dédie également cet article à Caroline, une amie brésilienne qui a sollicité plusieurs membres de sa famille dont son grand-père, pour savoir si ce fruit existait au Brésil.
Ce fruit rouge au goût un peu aigre appelé tondolo au Congo est appelé « Essonne » au Gabon, comme me l’a confirmé le chef cuisinier gabonais Merlin Ella. Il a d’autres appellations en fonction de la zone géographique et concernant son nom scientifique, je ne peux vous le confirmer au vu des sources qui ont été à ma portée.
Nature ou salé ?
J’ai toujours consommé les tondolos nature ou avec un peu de sel. Je les consommais ainsi et je pensais que c’était la seule manière d’en manger car autour de moi, les autres en faisaient autant…
En préparant cet article des personnes comme Jeancia, m’ont expliqué comment elles les savouraient autrement.
“ Je les mange avec du sel et un peu de piment. Il y a d’autres dans le sud du Congo qui les mangent avec le manioc. » Jeancia
Dans une saumure
Les tondolos seraient succulents en pickles sucrés ou salés. La recette du pickle de tondolo est une recette de pickle classique.
1) Disposer dans un bocal en verre stérilisé, les fruits, les tondolos décortiqués.
2) Les recouvrir d’une eau vinaigrée salée ou sucrée qui a été préalablement bouillie.
3) Rajouter des épices ( cannelle, gingembre…), des herbes aromatiques ( feuilles de menthe)…
4) Laisser mariner 24h minimum avant dégustation.
Une personne m’a expliqué que le tondolo peut s’utiliser comme épice. Elle a justifié son propos en se référant à un chef cuisinier congolais qui l’aurait utilisée comme telle, lors de son passage dans une émission culinaire. Elle n’a malheureusement pas retenu son nom ni la recette… Elle sait toutefois qu’il faut sécher et réduire en poudre les graines de tondodo pour l’utiliser en cuisine.
Est-ce que chers lecteurs, vous avez déjà utilisé le tondolo dans vos préparations culinaires ?
L’autocueillette est la cueillette par soi-même non dans son jardin, mais dans celui d’un producteur ou d’une ferme. Le fait d’aller dans des vergers et de cueillir ses fruits, permet de choisir ses fruits selon ses préférences, d’éviter les intermédiaires ; cela permet au producteur de recevoir directement son dû, et cela vous permet, de faire, une activité physique !
Au Canada, au mois de septembre, les poires, les fraises, les prunes, les framboises et les pommes, sont des fruits de saison qu’il est possible de cueillir dans les vergers favorables à l’autocueillette. L’autocueillette des pommes reste néanmoins, la plus populaire.
L’AUTOCUEILLETTE DES POMMES AU CANADA
Au Canada c’est une tradition de faire de l’auto-cueillette de pommes vers la fin du mois de septembre. Les températures basses n’attendant pas l’hiver, l’autocueillette des pommes est généralement possible que durant les deux à trois premières semaines automnales.
À QUAND REMONTE CETTE TRADITION ?
On suppose que la tradition de l’autocueillette des pommes remonte au XVIIème siècle, siècle durant lequel le colon français Louis Hébert aurait planté les premiers pommiers sur le territoire.
UNE ACTIVITÉ TOURISTIQUE
Des activités sont proposées aux touristes pour visiter les vergers. Dans les vergers, on peut cueillir des fruits mais pas que ! Bon nombre de vergers proposent une panoplie d’activités telles que : des dégustations, des balades en tracteur, des promenades en wagon, des randonnées, des aires de pique-nique, des visites de granges d’animaux, et des jeux (labyrinthe géant, trampoline, jeux gonflables, …).
LA CAPITALE DE LA POMME
Rougemont, municipalité de la région de la Montérégie à ne pas confondre avec la commune suisse, est surnommé Capitale de la pomme. À Rougemont, plus de deux millions de pommiers sont enracinés dans le sol. Sur le site officiel de la région, 24 vergers sont recommandés pour l’autocueillette des pommes et des poires. Le verger en tête de liste est La Pommeraie d’Or.
À La Pommeraie d’Or ouverte tous les jours, vous pouvez cueillir sept variétés de pommes et vous procurer à la boutique, des poires Beauté Flamande et des prunes Mont-Royal. Des produits locaux (sirop d’érable, miel), du cidre et des produits à base de pommes, des bons beignets aux pommes cuisinés sur place, sont également disponibles à la boutique. Pour les activités, vous avez le parcours d’interprétation de la pomme, la mini-ferme, le parc de jeux, le labyrinthe de maïs, la balade en tracteur et en voiturette vers le DOMAINE DE LAVOIE, où se trouvent un vignoble et une cidrerie.
J’ÉTAIS ALLÉE CUEILLIR DES POMMES …
Laure
DN.Blessing : Sur quoi te basais-tu pour cueillir tes pommes ? Était-ce en fonction de la grosseur, de la couleur de la peau ?
Laure : Pour l’autocueillette, j’ignore si c’est la bonne stratégie mais toutes les pommes que j’ai cueillies sont bonnes, croquantes et sucrées. Je m’approche du pommier. Je m’attarde sur les pommes qui sont à ma grandeur. J’essaye de les tourner sans forcer. Si elle se détache facilement, c’est qu’elle est assez mature pour être cueillie. Je regardais également celles qui étaient tombées par terre ; car si elles sont trop mûres, elles tombent toutes seules. Je pense qu’il faut surtout se fier à son instinct et ne pas trop chercher la perfection. Je suis allée à ma première cueillette de pommes sans avoir consulté au préalable un moteur de recherche. Je crois que si tu as déjà cueilli un jour un fruit dans ta vie, tu peux aisément te débrouiller.
Actuellement c’est la saison des poires, des fraises au Canada. Est-ce que dans le verger où tu es allée il n’y avait que des pommes ou il y avait également d’autres fruits de saisons ?
Dans le verger où j’étais, il n’y avait que des pommes. Souvent tous les fruits ne sont pas mélangés. Quand j’étais en Nouvelle-Écosse, j’avais ait la cueillette des bleuets. Au Québec on appelle ça des bleuets mais en France je pense, c’est des myrtilles. Je sais qu’une personne m’a dit avoir fait une cueillette de fraises. Ce qui est plus à la mode, plus accessible au grand public, c’est souvent les pommes peut-être parce que c’est moins fragile que des fraises, et pour peser, c’est plus simple !
* Laure se demandait si le bleuet canadien correspondait à la myrtille française. Il s’avère que non ! Ce sont deux fruits, bien distincts ! Par contre le bleuet canadien, correspond à la myrtille américaine. « Bleuet » et « Myrtille américaine » sont les deux appellations du fruit appelé en botanique, Vaccinium corymbosum.
P.S : Ne soyez pas étonnés si vous lisez d’autres articles où il sera écrit « auto-cueillette » et pas « autocueillette ».
Je me suis posée des questions sur l’orthographe de ce mot car dans des articles de médias français, il était orthographié tantôt par « auto-cueillette », tantôt par « autocueillette » ; alors que dans tous les articles canadiens, il était écrit « autocueillette ». Étant donné que mon article concerne une pratique canadienne, j’ai opté pour l’écriture canadienne mais j’ai tenu à savoir quel serait la bonne orthographe en France.
J’ai alors pris mon Dictionnaire Poche + Larousse 2021 et là, le mot était inexistant. J’ai consulté des dictionnaires de référence en ligne et là, rien du tout ! Le mot « autocueillette » serait donc un canadianisme c’est-à-dire, un mot qui est propre, au français parlé au Canada.
» J’adore les vergers. Je ne fais pas une semaine sans y aller dedans. »
POMICULTEUR, 12 août 2020
Je suis arboriculteur fruitier. Je cultive des arbres à fruits. Je produis des fruits. J’ai des pommiers, des poiriers, des pruniers, des pêchers … Que des arbres à fruits !
DN.Blessing : Je constate que vous avez beaucoup de pommes sur votre étal. Avez-vous une préférence pour les pommes?
Ah oui !
Parce que, j’ai commencé qu’avec la pomme, et j’invite les clients, les restaurants, à faire des choses avec la pomme.
La vente de vos fruits, se fait-elle uniquement sur ce marché ?
Non je vends aussi sur d’autres marchés. Je vends aussi à la ferme, et chez nous.
Entre vendre à la ferme et vendre au marché, que préférez-vous ?
Disons que sur le marché quand il fait beau c’est bien, et quand il fait mauvais, c’est moins bien ; alors qu’à la ferme, on est à l’abri.
Qu’appréciez-vous dans la vente au marché ?
Étant donné que je suis producteur, je produis moi-même mes fruits et je les vends directement aux consommateurs. J’ai donc la fierté d’avoir produit quelque chose de bien et de rendre les clients satisfaits.
Si vous voulez, on cultive des fruits et on les amène directement au client. Si le client n’est pas satisfait, il peut nous le dire et là on peut réaliser qu’il y a quelque chose qu’on aurait dû faire, qu’on n’a pas fait ; et quand on a des compliments, ça nous encourage à en faire davantage.
Ça arrive qu’il y ait des pommes abîmées ou d’autres choses que je n’ai pas remarquées. Le client vient me le dire et c’est de ma faute! Même quand on me fait un tel retour, je suis content d’avoir un retour ! Ça m’encourage, à faire mieux la prochaine fois !
Vous vendez différentes variétés de pommes. Il y en a plein que je découvre avec vous comme la Melrose, et l’Idared.De manière générale, est-ce que toutes vos variétés de pommes – la Melrose, la Goldrush, l’Idared, l’Akane, la Jonagold et la Golden – poussent en même temps ?
Ça dépend ! Ça démarre en même temps, ça fleurit en même temps, mais ça ne se récolte pas tout à fait au même moment.
Là vous avez l’Akane.
La récolte a commencé là au mois d’août. C’est une prime qu’on l’appelle. On la récolte là et on la vend jusqu’au mois de novembre à peu près.
Après vous avez d’autres qui ne sont pas encore là. Il y a la Reine des reinettes, la Gala … Tout ça va s’enchaîner. On récolte progressivement.
La dernière qu’on récolte, c’est la Goldrush.
La Goldrush on la cueille fin novembre, début décembre. On la vend tard, du mois de mars jusqu’à maintenant.
Là j’ai des variétés que je ne devais plus avoir. C’est dû au confinement. On a loupé des ventes et on s’est retrouvé avec des stocks qu’on n’aurait pas dû avoir.
Normalement quand on arrive à fin mai, il nous reste plus que trois variétés de pommes.
La Golden, l’Idared et la Goldrush, sont les trois variétés que j’ai durant l’été.
LA GOLDEN
La Golden je la vends toute l’année. C’est une pomme qui passe partout. Les gens l’aiment bien, certains sans plus. C’est une pomme qui passe partout; c’est la standard!
La Golden est une très bonne pomme mais ça dépend où elle pousse. Vous pouvez la faire pousser partout, même dans un pot avec du sable; mais qu’est-ce que ça sera au niveau du goût ?
Par contre des variétés comme la Melrose, ne poussent pas sur n’importe quel terrain.
LA MELROSE
C’est une pomme qui est très bien pour faire de la pâtisserie, en cuisine aussi, et qui est très bonne à manger telle quelle. C’est une pomme qui passe un peu partout.
LA GOLDRUSH
C’est très bon à manger en fruit comme ça; à cuire, c’est un peu dur.
L’IDARED
L’Idared c’est pareil ! C’est un peu acidulé, ça fond un peu. C’est une pomme qui est très bonne en jus.
L’AKANE
L’Akane c’est une prime. Une pomme bonne à manger comme ça. Elle est bien fraîche, elle rafraîchit. On peut aussi faire des tartes avec.
LA JONAGOLD
C’est une pomme très juteuse, qui cuit bien aussi. Elle s’écrase un tout petit peu.
En tant que vendeur de pommes vous connaissez ces différentes variétés, avez-vous une préférence pour l’une d’entre elles?
Moi, ma pomme préférée c’est la Golden.
J’aime bien produire la Golden. J’aime bien manger la Golden! La Golden pour moi, c’est une belle pomme!
Après suivant les saisons, ça m’arrive de manger la Goldrush. C’est une pomme qui est ferme, juteuse, qui a du goût.
La Melrose, je n’en mange pas beaucoup. Je la préfère surtout cuites, en tartes.
Après il y a une variété que j’aime bien aussi, que je mange, c’est la Rubinette. C’est une petite pomme qui est très juteuse. On va en manger pendant deux mois à peu près.
» J’adore les vergers. Je ne fais pas une semaine sans y aller dedans. »
Pomiculteur, 12 août 2020
Je suis arboriculteur fruitier. Je cultive des arbres à fruits. Je produis des fruits. J’ai des pommiers, des poiriers, des pruniers, des pêchers … Que des arbres à fruits !
DN.Blessing : Je constate que vous avez beaucoup de pommes sur votre étal. Avez-vous une préférence pour les pommes?
Ah oui !
Parce que, j’ai commencé qu’avec la pomme, et j’invite les clients, les restaurants, à faire des choses avec la pomme.
La vente de vos fruits, se fait-elle uniquement sur ce marché ?
Non je vends aussi sur d’autres marchés. Je vends aussi à la ferme, et chez nous.
Entre vendre à la ferme et vendre au marché, que préférez-vous ?
Disons que sur le marché quand il fait beau c’est bien, et quand il fait mauvais, c’est moins bien ; alors qu’à la ferme, on est à l’abri.
Qu’appréciez-vous dans la vente au marché ?
Étant donné que je suis producteur, je produis moi-même mes fruits et je les vends directement aux consommateurs. J’ai donc la fierté d’avoir produit quelque chose de bien et de rendre les clients satisfaits.
Si vous voulez, on cultive des fruits et on les amène directement au client. Si le client n’est pas satisfait, il peut nous le dire et là on peut réaliser qu’il y a quelque chose qu’on aurait dû faire, qu’on n’a pas fait ; et quand on a des compliments, ça nous encourage à en faire davantage.
Ça arrive qu’il y ait des pommes abîmées ou d’autres choses que je n’ai pas remarquées. Le client vient me le dire et c’est de ma faute! Même quand on me fait un tel retour, je suis content d’avoir un retour ! Ça m’encourage, à faire mieux la prochaine fois !
Vous vendez différentes variétés de pommes. Il y en a plein que je découvre avec vous comme la Melrose, et l’Idared.De manière générale, est-ce que toutes vos variétés de pommes – la Melrose, la Goldrush, l’Idared, l’Akane, la Jonagold et la Golden – poussent en même temps ?
Ça dépend ! Ça démarre en même temps, ça fleurit en même temps, mais ça ne se récolte pas tout à fait au même moment.
Là vous avez l’Akane.
La récolte a commencé là au mois d’août. C’est une prime qu’on l’appelle. On la récolte là et on la vend jusqu’au mois de novembre à peu près.
Après vous avez d’autres qui ne sont pas encore là. Il y a la Reine des reinettes, la Gala … Tout ça va s’enchaîner. On récolte progressivement.
La dernière qu’on récolte, c’est la Goldrush.
La Goldrush on la cueille fin novembre, début décembre. On la vend tard, du mois de mars jusqu’à maintenant.
Là j’ai des variétés que je ne devais plus avoir. C’est dû au confinement. On a loupé des ventes et on s’est retrouvé avec des stocks qu’on n’aurait pas dû avoir.
Normalement quand on arrive à fin mai, il nous reste plus que trois variétés de pommes.
La Golden, l’Idared et la Goldrush, sont les trois variétés que j’ai durant l’été.
LA GOLDEN
» La Golden je la vends toute l’année. «
C’est une pomme qui passe partout. Les gens l’aiment bien, certains sans plus. C’est une pomme qui passe partout; c’est la standard!
La Golden est une très bonne pomme mais ça dépend où elle pousse. Vous pouvez la faire pousser partout, même dans un pot avec du sable; mais qu’est-ce que ça sera au niveau du goût ?
Par contre des variétés comme la Melrose, ne poussent pas sur n’importe quel terrain.
LA MELROSE
» Très bien pour faire de la pâtisserie «
C’est une pomme qui est très bien pour faire de la pâtisserie, en cuisine aussi, et qui est très bonne à manger telle quelle. C’est une pomme qui passe un peu partout.
LA GOLDRUSH
« À cuire, c’est un peu dur «
C’est très bon à manger en fruit comme ça; à cuire c’est un peu dur.
L’IDARED
» Très bonne en jus. «
L’Idared c’est pareil ! C’est un peu acidulé, ça fond un peu. C’est une pomme qui est très bonne en jus.
L’AKANE
» Elle rafraîchit. «
L’Akane c’est une prime. Une pomme bonne à manger comme ça. Elle est bien fraîche, elle rafraîchit. On peut aussi faire des tartes avec.
LA JONAGOLD
» Très juteuse, cuit bien. «
C’est une pomme très juteuse, qui cuit bien aussi. Elle s’écrase un tout petit peu.
En tant que vendeur de pommes vous connaissez ces différentes variétés, avez-vous une préférence pour l’une d’entre elles?
Moi, ma pomme préférée c’est la Golden.
J’aime bien produire la Golden. J’aime bien manger la Golden! La Golden pour moi, c’est une belle pomme!
Après suivant les saisons, ça m’arrive de manger la Goldrush. C’est une pomme qui est ferme, juteuse, qui a du goût.
La Melrose, je n’en mange pas beaucoup. Je les préfère surtout cuites, en tartes.
Après il y a une variété que j’aime bien aussi, que je mange, c’est la Rubinette. C’est une petite pomme qui est très juteuse. On va en manger pendant deux mois à peu près.