L’article de la semaine
13/10/2020
Les plantes : Pourpier, moringa
Les plantes : Pourpier, moringa
Vous m’auriez dit il y a trois ans que j’aurais eu plusieurs échanges avec des jeunes sur les bienfaits des plantes, j’aurais eu quelques doutes ! J’aurais douté parce qu’on en parlait quasiment pas entre nous alors qu’aujourd’hui, il arrive qu’on en parle. On en parle souvent au cours de nos conversations sur le traitement de cheveux, ou pour soigner un mal de gorge par exemple.
Dernièrement je lisais sur le net un article d’une jeune fille qui expliquait les bienfaits de plusieurs plantes, qu’elle utilisait pour faire son masque capillaire. J’ai également une amie qui m’a dit qu’elle fabrique maintenant ses savons depuis qu’elle a suivi un tutoriel sur YouTube. Elle m’a parlé des différentes plantes qu’elle utilise pour ses savons en me vantant leurs bienfaits.
LES PLANTES
Les plantes on en parle davantage pour leurs bienfaits cosmétiques, médicinales, et surtout, pour prôner les bienfaits des produits naturels.
TRANSMISSION ORALE
J’ai grandi avec les plantes. Ma maman a une grande connaissance des plantes et de leurs vertus thérapeutiques, nutritionnelles et cosmétiques. J’ai beaucoup appris auprès d’elle dans mon enfance! Avec le peu de connaissance que j’avais, j’étais capable d’aller dans le jardin cueillir telle plante pour soigner une fièvre ou un mal de ventre. Avec le recul, je me rends compte que j’avais plutôt une mémoire visuelle et sensorielle pour la reconnaissance des plantes. Je n’ai retenu le nom d’aucune de ces plantes de mon enfance mais, si je les vois ou si je les sens, je saurai les reconnaître.
Ça me rappelle une scène qui s’est passé il y a deux ans. Je marchais avec une copine dans la rue quand soudainement, elle s’est arrêtée pour me dire qu’elle allait arracher les petites plantes qui étaient sur le chemin, pour soigner une douleur qu’elle avait dans le nez depuis quelques jours. Elle était incapable de me donner le nom de cette petite plante que j’aurais pris honnêtement, pour une mauvaise herbe. Bien qu’ell ne connaissait pas son nom, elle était sûre que ça allait mettre fin à son mal, parce que sa grand-mère l’avait déjà soignée avec quand elle était petite. Pendant deux jours elle a fait son petit traitement matin-midi-soir, en malaxant les plantes avant de les mettre quelques minutes dans ses narines. Au bout de deux jours, elle n’avait vraiment plus aucune douleur.
Nous sommes plusieurs à avoir reçu de nos aînés, des connaissances sur les plantes pour soigner des maux. Nous sommes aussi plusieurs à reconnaître que nous ne connaissons pas les noms de ces plantes, ni les quantités qu’il convient d’utiliser.
Hier j’ai échangé avec Mamimi, une sexagénaire qui m’a parlé du pourpier qu’elle a planté dans son jardin. Elle a souligné un point sur la transmission que je trouve intéressant de vous partager.
» Les anciens avaient une très bonne connaissance sur les plantes. À l’époque on ne s’intéressait pas forcément à ça et on leur posait presque pas de questions. Moi j’ai appris de ma grand-mère mais d’autres membres de ma famille n’ont jamais cherché à prendre quoi que ce soit sur les plantes. Ça ne leur disais strictement rien! J’ai appris mais il me sera difficile de transmettre mes connaissances avec des dosages exactes. Je n’ai pas appris avec les dosages. Je connais les noms des plantes et leurs vertus. J’en ai plantées, j’en plante. Je peux parler de leur croissance mais pas des mesures adéquates pour préparer si ou ça. Je me contenterai de dire à la personne que tout excès nuit et je l’inviterai à se fixer des doses limites pour faire des tests préalables. »
Mamimi a un pourpier dans son jardin. Elle s’en sert à différentes fins. Hier par exemple elle s’en est servie en salade. Elle m’a dit que le goût des feuilles du pourprier est semblable à celui du cresson et que le pourpier se consomme aussi bien cuit que cru.
Le pourpier a des vertus médicinales en plus d’être comestible. Il permet de soigner des maux de dents, des maux de tête, des brûlures d’estomac. Il permet également de réguler la tension artérielle.
*LES FEUILLES DU POURPRIER
Mâchées : elles mettent fin aux maux de gorge, aux saignement de la bouche et des incisives.
Avez le suc que de quelques feuilles car une forte consommation engendre un effet laxatif.
Frottées : sur une inflammation ou une verrière, elles se révèlent très efficaces.
Infusées : elles soulagent les maux d’estomac.
J’ai découvert le moringa lorsqu’a commencé la pandémie de coronavirus. Une personne m’avait offert un grand sac de feuilles séchées de moringa en me disant que c’était bénéfique pour mon système immunitaire. Elle avait également souligné que je pouvais les consommer cru ou en infusion. Ma maman m’a ensuite dit que le moringa était très riche en vitamines et en calcium; ce qui m’a conduit à faire des recherches sur ses valeurs nutritionnelles.
Le moringa est très riche en vitamine A, en potassium, en magnésium, et en vitamine C. À poids égal, il y a 7 fois plus de vitamine C dans le moringa que dans les oranges. Malheureusement le taux de vitamine C devient très bas une fois la feuille de moringa séchées. On peut passer de 500mg dans la feuille fraîche à 20mg de vitamine C dans la feuille séchée.
Je vous ai parlé du pourpier et du moringa. Je ne peux pas vous parler de toutes les plantes mais je serai ravie de savoir si vous utilisez des plantes pour prendre soin de vous, pour prendre soin de votre alimentation, de votre peau, de vos cheveux… Si c’est le cas, merci de me le dire en précisant le nom des plantes que vous utilisez.
CARE,
Prenez soin de vous, c’est important!