Rock’n’Roll poulet

Rock’n’Roll poulet

21/08/2019

Jean-Michel a travaillé pendant cinq ans pour une entreprise de commerce électronique qui figure parmi les plus grandes aujourd’hui. Lorsqu’il avait intégré cette entreprise, elle ne comptait que quelques salariés. Au fil des années, l’effectif a été multiplié par 100 et, les conditions de travail se sont dégradées.

Jean-Michel a fini par démissionner car, il ne voulait plus demeurer dans cette entreprise qui se résumait pour lui au « chiffre au détriment du salarié ».

Qu’a-t-il fait après sa démission? A-t-il postulé dans une entreprise du même secteur? A-t-il décidé de créer son entreprise? A-t-il suivi une formation pour se reconvertir?

Il a créé son entreprise!

Jean-Michel a créé son entreprise Rock’n’Roll Poulet peu de temps après sa démission. Il n’a pas tardé à le faire puisqu’il avait déjà l’idée de devenir rôtisseur et d’avoir un food truck, à l’époque où il était encore salarié.

Ça fait trois mois que j’ai mon food truck.

Jean-Michel

Danièle-Nicole : Travailler en food truck a des avantages et des inconvénients. Quel(s) inconvénient(s) pouvez-vous souligner en premier?

Jean-Michel :Tout dépend de la météo. En été c’est mieux parce que les conditions de travail sont agréables, il y a du monde; mais, au moindre rayon de soleil ils vont se mettre à l’ombre. Maintenant c’est déjà mieux qu’à l’époque où je travaillais à l’extérieur avec une remorque. C’était très dur en hiver.

Qu’en est-il lorsqu’il pleut? Y a-t-il moins d’affluence? Le nombre de clients est-il moins important?

Non! Malgré la pluie, les gens viennent toujours. Quand c’est bon, ils reviennent ! On vit à une époque où on court tellement, que si on peut se débarrasser de la corvée de la bouffe, c’est tant mieux!

Vous vendez du mercredi au vendredi en face de la gare de Val de Fontenay. Vendez-vous le week-end sur une autre place?

Je vends le week-end à Paris, place de La Réunion, dans le 20e arrondissement de Paris, à côté du métro Buzenval. Je vends sur un petit marché d’une quinzaine de commerçants.

Vendez-vous uniquement du poulet?

Non pas du tout! Je vends aussi du jambon de porcelet, du travers de porc, de l’épaule de porcelet et du jarret.

Quels sont les produits que vous vendez le plus?

Les poulets et les saucisses. J’arrive à vendre jusqu’à 250 poulets et 300 saucisses au marché en moins d’une journée. 

Ça en fait des ventes! Avez-vous un associé avec qui vous travaillez au marché ?

Je gère mon activité avec ma femme. Trois salariés nous aident au cours de la semaine, et six le week-end.

Vous êtes fier de votre reconversion professionnelle et passionné par votre nouvelle activité. C’est la conclusion que je tire après notre échange et après vous avoir observé travailler. Et vous Jean-Michel, quel est votre mot de fin?

Je m’éclate dans ce que je fais et ça fait cinq ans que je fais ça!


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Danièle-Nicole

Fondatrice de PAPI

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